2023-03-18
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UNESCO_Memory_of_the_World
hunminjeongeum
joseonwangjosillok
jikji_simche_yojeol
donguibogam
Le Hunminjeongeum désigne à la fois l’ancien nom du Hangeul et le Hunminjeongeum Haerye signifie le livre d'explication qui décrit l’objectif de la création du Hangeul, à savoir les principes de chaque caractère, l’écriture, etc. Le grand roi Sejong souhaitait ainsi que le peuple puisse écrire et lire l’alphabet à travers ce livre. Ce livre a été achevé par les savants du Jiphyeonjeon et promulgué en 1446 en faveur du peuple. Chaque lettre du Hangeul a été créée en reprenant l’image et la forme des organes vocaux, ce qui montre son aspect à la fois scientifique et créatif.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
Il s’agit des annales de l’histoire de la dynastie Joseon enregistrées de manière chronologique. Ces livres couvrent le quotidien de près de 472 années d'histoire et de culture de la dynastie, période qui a connu le règne de 25 rois.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Il s’agit de mémoires qui couvrent les histoires et les secrets nationaux. Ces journaux relatent en détail les évènements officiels et le quotidien de la cour, les requêtes adressées au roi, les conditions climatiques, etc. Ces documents constituent un ensemble de plus de 3 000 livres, précieux notamment pour l’étude de la dynastie Joseon.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Le ‘Buljo jikji simche yojeol’ est un livre qui a été imprimé au temple Heungdeoksaji de Cheongju à l’aide des caractères métalliques en 1377. Il s’agit d’un document publié à l’initiative du moine bouddhiste Baegunhwasang (1299-1374) de l’époque Goryeo qui a compilé les passages les plus importants des leçons du Bouddha. Ce livre, en tant que document révélateur de la plus ancienne forme de livre imprimé aux caractères métalliques, nous montre également l’évolution de l’imprimerie et les changements techniques fondamentaux de l’époque. Ce document dispose donc d'une grande valeur sur le plan historique dans la mesure où il témoigne de l’histoire de l’imprimerie en Asie.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
Le document Uigwe est un document datant de la dynastie Joseon et désigne un livre décrivant les événements officiels de la cour ou encore les affaires liées aux constructions dans le pays à l’aide de dessins et de textes. Ce document décrit avec précision des événements tels que le mariage du roi et de la reine selon les préceptes du confucianisme, le couronnement du prince, la parade de la royauté, la cérémonie des funérailles, etc. Ces document ont été conçus directement sur les lieux des différents événements, ce qui confère à ce document une très grande valeur historique. On ne peut trouver ce type de mémoire que dans la Corée parmi les pays confucianistes.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Le terme ‘Tripitaka Koreana’ (en coréen ‘Goreyo Daejanggyeong’) désigne les 80 000 plaques en bois compilant la parole bouddhiste, de sorte qu'elles sont appelées ‘Palman daejanggyeong’ (les 80 000 plaques en coréen). Les plaques ‘Goryeo Daejanggyeong’ ont été fabriquées à l’aide de la dynastie Goryeo alors que les plaques ‘Jegyeong’ ont été fabriquées sous le patronage du temple Haeinsa. Les plaques ‘Jegyeong’, constituées d’environ 5 000 plaques en bois sont conservées au temple Haeinsa. Chaque document est fabriqué avec des caractères homogénéisés. En tant que témoin des avancées des techniques d’imprimerie, ces documents dispose d'une très grande valeur culturelle.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Donguibogam désigne la théorie et la pratique de la médecine orientale, qui renvoit au livre de médecine expliquant les causes, les différents symptômes et les traitements des maladies. Suivant l’ordre du roi, les spécialistes médicaux et les hommes de lettres ont travaillé en coopération et l’auteur principal Heo-Jun a accompli le livre. Ce document contient ainsi des informations médicales obtenues suite à des expériences de traitement sur des patients tout en reprenant des informations provenant de livres de médecine parus en Chine et en Corée. Par ailleurs, le document est écrit en combinaison du hanja (caractère chinois) et du hangeul (caractère coréen) pour que la prévention des maladies soit facile à comprendre et à réaliser pour le peuple.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Le Ilseongnok désigne un ensemble de manuscrits présentant les réflexions quotidiennes des rois de la dynastie Joseon durant leur période de règne. Ce document a d’abord été rédigé par le 22ème roi Jeongjo (1752-1800) suite à son accès au trône. Après être passé roi, Jeongjo décida d’écrire des récits du quotidien et des affaires courantes avec l’accord des vassaux de la bibliothèque royale ‘Gyujanggak’, ce qui donna un contour plus officiel à ces manuscrits. Ce journal constitue par conséquent un document historique de grande importance notamment dans son rôle d’archive concernant la politique, la culture, les échanges entre l’Orient et l’Occident mais aussi l’Histoire internationale durant la dynastie Joseon.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Il s’agit des archives consacrées au mouvement pour la démocratie de Gwangju qui a eu lieu entre le 18 et le 27 mai 1980. Ce manuscrit contient des informations détaillées sur l’administration des citoyens, les peines prononcées contre les délinquants, des documents relatifs à divers dédommagements, des photos, etc.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Le journal nanjung ilgi a été écrit par l’amiral Yi Sun-sin, l’une des grandes figures héroïques très appréciées des Coréens. Ce journal a été écrit lors de l’invasion de la Corée par le Japon en 1592. Le journal a été écrit de manière quotidienne à partir de l’invasion de la Corée par le Japon en 1592, jusqu’à la mort de Yi sun-sin, en novembre 1598 lors de bataille navale de Noryang. Il est très rare de trouver un tel document dans le monde relatant la guerre au moment des faits, et ce à une époque lointaine de la nôtre. Le manuscrit nanjung ilgi présente ainsi des réflexions personnelles de l’amiral, des informations concernant le climat, concernant la configuration des champs de bataille, concernant le quotidien du peuple mais aussi des poèmes très appréciés des Coréens, donnant une haute valeur littéraire à l’ouvrage.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Le mouvement Saemaeul Undong est un bon exemple de projet coopératif entre le gouvernement et la communauté évoluant en milieu rural. Alors que les valeurs d’assiduité, d’entre-aide et de coopération se diffusaient largement au sein du milieu rural, la Corée a connu un développement rapide sur le plan économique et politique. Ces valeurs et ces expériences qui ont permis le développement rapide du pays ont notamment suscité l’attention de la communauté internationale qui a vu la Corée comme un exemple de développement. Les archives de Saemaeul Undong sont des écrits sur le mouvement de la nouvelle communauté qui a eu lieu de 1970 à 1979 en Corée. Les archives comprennent des documents relatifs aux villages ruraux, des lettres, du matériel pédagogique, des documents gouvernementaux, des photos, des vidéos, etc.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Les archives confucéennes de la dynastie Joseon (1392-1910) ont été créées pour sauvegarder les publications écrites durant l’ère Joseon en Corée. Ce sont ainsi 305 familles qui ont fait don de plus de 60 000 planches en bois sur lesquelles est gravée la littérature de plusieurs générations en Corée, mais aussi des informations sur la politique, sur l’économie, sur la philosophie, etc. Ces planches ont été créées par différents intellectuels du pays à travers le temps pour en faire des médias de transmission de l’information et pour au final créer une intelligence collective. Par ailleurs, ce type d’archives est particulièrement rare dans le monde, notamment si l’on considère le mode de publication collective des archives, les coûts engendrés, etc.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
L’émission proposée par KBS intitulée ‘A la recherche des familles séparées’ fut la plus grande émission en direct via les médias télévisés. Son objectif était de retracer le parcours des familles séparées jusqu’à les accompagner lors des retrouvailles. Ainsi, pendant près de 435 heures et 45 minutes de programme, l’émission a présenté plus de 50 000 cas de familles séparées et fait se rencontrer plus de 10 000 familles séparées. Parmi les registres de l’émission (tournée entre le 30 juin et le 14 novembre 1983), on compte 463 cassettes, les carnets du producteur, les formulaires d’inscription des familles de disparus, le carnet de bord de l’émission, les albums souvenirs, les photos, etc.
Dernière mise à jour : le 15 septembre 2021
(Aut : Administration du Patrimoine Culturel)
Les documents du Gukchaebosangundong montrent toutes les étapes du Gukchaebosangundong qui était un mouvement des citoyens qui ont réglé les dettes de l’Etat entre 1907 et 1910. Les hommes coréens ont arrêté de fumer, les femmes coréennes ont donné leurs bijoux, les gisaeng et les mendiants et même les voleurs ont contribué aux dons ; un total de 25% de la population coréenne a participé volontairement au mouvement. Le Gukchaebosangundong s’est fait connaître dans le monde occidental grâce aux journaux anglais publiés en Corée et aussi grâce aux journaux publiés par les étudiants et les émigrants coréens vivant à l’étranger.
De plus, le Gukchaebosangundong s’est fait connaître pendant la seconde conférence de La Haye en 1907. Elle a permit d’encourager les autres pays endettés. 90 années plus tard, pendant la crise économique asiatique de 1997, le deuxième mouvement de réglement des dettes d’Etat est apparu avec le 'mouvement de récolte d’or’. Les Coréens ont reproduit le Gukchaebosangundong. C’est un esprit universel qui fait assumer la responsabilité du débiteur. Le Gukchaebosangundong sont des documents qui montrent la réalisation volontaire des ‘devoirs du citoyen’ pendant les crises étatiques.
(Aut : Administration du
Patrimoine Culturel)
Les Eobo sont des sceaux royaux en or, argent ou jade, qui étaient utilisés lors des cérémonies royales durant la dynastie de Joseon. Ils étaient créés lorsque le roi ou la reine recevaient des titres et quand un prince héritier ou son épouse étaient nommés. De son côté, les Eochaek, livres royaux, étaient une sorte de certificat qui enregistraient le fait de l'investiture d'une reine, d'un prince héritier ou de son épouse ainsi que la nomination d'une reine ou d'une concubine. En recevant les Eobo et les Eochaek de la part du roi, le prince pouvait recevoir la légitimité comme futur maître de la couronne. Ces deux objets, qui incarnaient l'éternité de la dynastie, étaient enterrés avec le membre de la famille royale concerné dans sa tombe.
Ainsi, les Eobo et Eochaek symbolisaient l'éternelle continuité de la dynastie royale. Dans l’ensemble, ils servaient à garantir l’autorité et le pouvoir politique de la famille royale. Composés de divers inscriptions, manuscrits, matériaux et ornements de cette époque, ils revêtent aujourd'hui une valeur importante en tant que patrimoine mondial.
(Aut : Musée national de Corée)
Les documents sur les Joseontongsinsa, ou les délégués de la dynastie Joseon, sont les archives qui se répartissent de 1607 à 1811 sur les délégués diplomatiques qui étaient invité 12 fois par le Shogunat des Tokugawa. Ces documents existent en Corée et au Japon. Les Joseontongsinsa, après l’invasion de Joseon par le Japon sous Toyotomi Hideyoshi vers la fin du XVIème siècle, ont joué un grand rôle dans le rétablissement des relations diplomatiques et l'établissment d’une relation de paix entre les deux pays. Les archives sur les Joseontongsinsa sont un patrimoine qui réunit des documents sur la diplomatie, des documents sur les voyages et des documents sur les échanges culturels. Ces documents sont des patrimoines intellectuels et de la paix, justifiés par l’histoire empirique des deux pays. Ils ont des grandes valeurs du point de vue humanitaire pour pouvoir résoudre les problèmes de coexistence dans la paix et le respect des différentes cultures.